Sincèrement, il y a longtemps que je voulais écrire sur ce sujet, sans trop savoir comment m'y prendre ni par quoi commencer. Le début, c'est toujours le pire moment pour moi. Déjà, parce qu'il est obligatoire de réfléchir à tout ce qui m'empêche de me lancer : Est-ce que c'est intéressant ? Comment vas-tu t'y prendre ? Si tu n'y réfléchis pas assez, est-ce que cela va forcément être mauvais ? Puis, en luttant contre toutes ces pensées et ces peurs de faire le grand saut, je n'écris ou ne publie rien. Depuis plus de trois ans.
ATTENTION : Cet article contient de lourds spoilers sur le jeu NieR:Automata. Je vous conseille de ne pas vous atteler à sa lecture si vous n'avez pas joué au jeu, ou si vous ne voulez pas vous gâcher la surprise de la découverte. Après avoir attendu deux bonnes années d’être prête mentalement pour toucher au dernier titre de Yoko Taro, me voilà enfin à jour sur son univers en ayant terminé NieR:Automata . Je n’ai évidemment pas été déçue une seule seconde. Au contraire, le titre m’a retourné le cerveau comme son prédécesseur sur PS3. Je n’ai pas pu m’empêcher de me lancer dans des tas de recherches, de lectures sur le Yokoverse ( = tout le lore de l’œuvre de Yoko Taro, en passant par les livres, les mangas et les stage plays en plus des jeux vidéo) et surtout sur les concepts philosophiques que le jeu ne cesse de citer, illustrer et expérimenter au fil de sa narration. Car oui, NieR:Automata , développé par Platinum Games, édité par Square Enix et sorti en 20